Incompétence : Faculté du c.. de péter par la bouche ( « la pètence « ), et de rendre sa présence inutile.
Souffle court grâce à un astucieux bombage de Pecs , du à la présence d’ovins crédules , baskets, high tech aux pieds à la semelle inusable et non usée ; survet ou jean de sport moulant diesel sans turbo , bien évidemment, sur des legs forgées par des heures de massage à la crème musclante et aux 15 jours de repos entre chaque série ; sourire baywatch qui croque la life et surtout , l’assurance d’être le détenteur de la pierre philosophale et du savoir universel .
« j’arrive donc on se tait ».
Ne surtout pas oublier le « j’ai 30 ans de pratique donc » I know what i mean! » Il connaît tout, use et abuse de son droit d’âinesse ou « d’âne es activités sportives ».
Il y en a 2 sortes : celui qui conjugue le sport au passé et qui est dépassé ; celui qui bouge, somme toute encore au présent mais qui nous assène son passé obsolète déclassé. Les deux sont des David Copperfield . Ils transforment leurs pets en exhalations que seuls les naseaux naïfs , trouvent suaves.
Il y a les faux coachs YouTube qui copient-collent les programmes et s’octroient un A+++, mais aussi les faux vrais coachs qui n’arrivent même pas à transmettre l’amour du sport, juste à faire mourir les gens sous leur suffisance. Diplôme en poche, ils se persuadent qu’ils sont les seuls vrais kings à dèfèquer assis sur un trône et que leur fiante est agréable à ingérer . Leur connaissance est un puits sans fond… d’humilité.
Ils ne vivent pas selon » je pense donc je suis mais plutôt, se grisent du » je suis persuadé que je suis ».
J’aime à croire que le « je dèmontre que je suis », nécessite de l’humilité, de la maturité et du respect envers les personnes en quête de ces précieuses informations .
Les diplômes ont évolué, car les méthodes ont évolué. Les performances ont explosé et les attentes aussi . L’accès aux infos vraies ou fausses doit obliger un coach à densifier ses propres connaissances et à mériter cette appellation au quotidien. Le sport doit rester un domaine de passionnés car quand il y a transmission de savoir, et volonté de faire grandir le coachè , la passion est indispensable .
Je me documente sans arrêt pour garder mon plaisir de pratiquer. Je me remets en question chaque jour ; j’expérimente car le savoir est partout , alors je jette un regard sans complaisance sur cet univers de fakes où le semblant est plus important que l’être ; où la sueur vaut moins que la frime ; où l’escroc est plus valorisé que le passionné ; où le ridicule n’hésite pas à s’imposer sous le couvert d’une légitimité imméritée ; où afficher son savoir n’est pas afficher le savoir.
Un bon coach apporte du fond aux formes . Il n’est pas là pour te dire : « fais ça parce que je te le dis » ou » je suis diplômé », ou même » parce que ça a marché sur moi », mais plutôt : »je vais t’expliquer pourquoi tu dois faire cela ou fais-le avec moi ! « . Un document administratif est nécessaire, mais vivre en osmose avec les coachès est primordial . Le pacte de sueur est le lien qui forgera leur addiction et leur respect . Le : Voir pour y croire, capter l’attention pour être compris.
Quand tu pètes à « la fesse du monde » que tu es ceci ou cela, et que tu clames que ta légitimité doit être reconnue , c’est que tu es atteint de ce syndrome effrayant de l’incompétent : tu cherches à te rassurer et tu te fabriques une barricade derrière laquelle tu vas te cacher, car affronter ton incompétence est au dessus de tes compétences . Démontrer nécessite du courage , de l’honnêteté et de la passion.
Par voie de conséquence, si un « con péte en se targuant d’être compètent , et distille sa science , vous avez affaire à un canard boiteux , ayant besoin d’un déambulatoire certifié conforme ou à un champion du leurre qui vous beurre pour mieux vous enfiler . Des imposteurs !
L’imposture dans les arts de combat est aussi coutumière. Entre ceux qui te font croire qu’en 10 leçons , tu deviendras… Ceux qui créent des concepts sans les avoir essayés au front , hormis dans leurs salles climatisées ou sous les sunlights pathétiques ; ceux qui ont une érection en voyant leur public bouche bèe, et qui font prendre Kung fu panda, le beta fou pour un delta force ; ceux qui transforment des arts guerriers en bazars martiaux de rue , qui volent le minimum commercialisable dans chaque école de combat et deviennent des Rèmis sans famille véritable, misérables saltimbanques mercantiles vendant leur soupe aux cailloux . Une louche de vidéos, une pincée d’hypnose et 5 diplômes bidons plus tard, le plus malin se pond coach de vie, grâce à une habile copulation avec la communauté des brice youtubeurs qui nous entubent et symbolisent la futilité de nos congénères dégénérés . Pour finir, crucifions ses arracheurs de « dan » qui vous détartrent le porte-monnaie et vous font miroiter l’extase martiale à 1500e le stage ou 100e l’heure de cours. J’ai même eu le privilège de prendre des cours en pouvant admirer le jean du prof pendant qu’il me faisait profiter de son savoir-me prendre pour un pigeon ; d’assister à un stage où on aurait cru l’intervenant atteint de parkinson, tellement il s’acharnait pour passer les clés de bras .
La guerre se fait sur les champs de bataille mais, nous assistons à la prolifération de Don Quichotte.
Ils ont du succès car leur game plan tient compte du paramètre vital à toute bonne campagne : l’état mental des personnes à abuser.
Heureusement pour nous qu’il en existe des purs, des vrais qui se reconnaîtront. Big up à nos frères de l’effort , de l’honnêteté et de l’humilité.le chemin est long , on peut se tromper mais jamais être satisfait de tromper .