mots d’un éléve qui a regardé dans son rétroviseur martial et silat ultime syl l’aide à guérir ses « maux « .

mots d’un éléve qui a regardé dans son rétroviseur martial et silat ultime syl l’aide à guérir ses « maux « .

JE ME PERMETS DE PARTAGER CES QUELQUES MOTS DE THIERRY, UN DE MES ÉLÈVES, UN HOMME ET UN ARTISTE MARTIAL DE HAUTE VOLÉE.MERCI À LUI

Dans le rétroviseur .. J’ai débuté la pratique des arts martiaux il y a trente ans de cela… Trente années presque ininterrompues à arpenter les dojos, les gymnases avec un enthousiasme à toute épreuve, du moins la plupart du temps ! Je me souviens encore, comme si c’était hier, de mon tout premier stage, après une seule semaine de pratique, avec le champion du monde de Sanda de l’époque, Nourredine Zenaty. Galvanisé alors par le mythe de Bruce Lee et sa présence électrisante à l’écran, je me tournai naturellement, sans rien y connaître, vers ce qu’on appelait le « Kung Fu »… S’ensuivirent de nombreuses heures à travailler, à tenter de reproduire bien maladroitement des enchaînements complexes de gestes souples et aériens, avec ou sans arme, qui me fascinaient et que je ne comprenais pas toujours… J’essayais de tout noter, les vidéos étant plus rares qu’aujourd’hui, sur des cahiers afin de ne rien oublier… J’eus la chance par la suite de rencontrer des personnes qui m’ouvrirent à une pratique plus approfondie de styles chinois spécifiques tels le Wing Chun, le Tang Lang, le Xing Yi ou encore le Yiquan… Je découvris aussi parallèlement le Jeet Kune Do, la boxe Thaï, les arts martiaux philippins… Pour finalement me recentrer plus sérieusement pendant près de quinze ans sur la pratique des arts dits internes, Bagua Zhang et Taïchi que je continue aujourd’hui de pratiquer… J’ai dans le même temps étudié un peu la médecine chinoise (obtention de deux DU à la fac de médecine de Montpellier en 2012), plus particulièrement le Tuina, afin de mieux comprendre l’esprit et le fondement de ces pratiques internes venues de Chine. J’ai participé (et continue encore) à de nombreux stages en France et à l’étranger, rencontré d’authentiques et discrets pratiquants qui ont marqué ma mémoire et m’inspirent encore (notamment à Taïwan en 2016 lors de championnats), des commerçants certes talentueux des arts martiaux internes qui invoquent le Ciel à longueur de journée et négocient cependant avec Jules, des maîtres entièrement dévoués à leur art, de simples pratiquants avec qui j’ai souvent eu plaisir à croiser les bras… Voilà en résumé un peu de mon parcours, somme toute banal, de pratiquant d’arts martiaux. C’est en 2020, à la faveur de ce fameux virus à tête couronnée qui a mis le monde à genoux, que j’ai commencé à faire un peu de tri en identifiant le positif et le négatif de mes expériences passées, afin de reprendre, autant qu’il est possible de le faire, le « contrôle » du cours de ma vie et d’aller de nouveau de l’avant, en effectuant plus particulièrement dans ma pratique martiale mes propres choix. J’ai ainsi croisé le chemin de Sylvain Sutty, de son Silat Ultime et de ses élèves qui m’ont d’emblée accueilli comme l’un des leurs. J’ai appris de Sylvain et continue à recevoir de lui ce qui me manquait, à savoir la confiance, l’exigence de soi, l’esprit de l’essentiel, tout cela nourri de son expérience de la confrontation à la réalité brute, sauvage du terrain, de sa reconnaissance par des experts de renom international et de ce qui personnellement me touche beaucoup, ses nombreuses heures à s’entraîner en silence avec abnégation. Car traditionnellement en Asie, c’est au temps passé à donner de soi (c’est d’ailleurs le véritable sens du mot Kung Fu !) à se consacrer entièrement à la pratique qu’on reconnaît l’authenticité et la maîtrise d’un pratiquant… Et non pas au nombre de ses followers sur les réseaux… Avec Sylvain, chacun, quelles que soient ses aptitudes ou ses difficultés, quelle que soit l’épaisseur de son passé martial, est appelé à se dépasser, à regarder sans se mentir la réalité droit dans les yeux, à s’exercer encore et encore jusqu’aux moindres détails, et ce non pas dans l’idée fétichiste de reproduire fidèlement « les » techniques à la mode, en vue sur Youtube mais dans le souci constant de parvenir à développer son propre langage, à éprouver par soi-même ce qui est transmis. La relation est directe, sans faux-semblant, sans fioriture, afin de pouvoir s’engager totalement dans l’exercice et donc de laisser la première place à l’expérience. Après toutes mes années de pratique, cela m’inspire un profond respect et une vraie reconnaissance, d’autant plus que je sais un peu l’amertume et la solitude de celui qui donne sans compter, qui essaie de transmettre avec passion, sans rien attendre en retour… Enfin, c’est à nous ses élèves qu’il revient en contrepartie la responsabilité de protéger cette relation vivante, non artificielle comme on peut rencontrer parfois dans certains dojos où la hiérarchie et le profit d’un seul prennent le pas sur la pratique réelle, et de faire fructifier le Silat Ultime Syl !

Merci à toi Sylvain,

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